Je suis peinée lorsque je vois mes proches travailler en dépit de leur santé:
Les refus systématiques des arrêts maladies que le docteur souhaite donner/ trouve utile.
Des heures supplémentaires non payées à ne plus en finir.
Des propos dégradants et déplacés qui sont acceptés
Je n’ai jamais entendu l’histoire d’un patron qui tous les dimanches dépose une rose sur la tombe de son employé. En revanche, j’ai entendu l’histoire d’une fille, d’un fils, d’un neveu, d’une nièce, d’un papa, d’une maman qui tous les dimanches pleurent l’être perdu.
La vie sur la terre peut être comparée à un voyage dont on ne connaît pas la date de fin. Il est donc nécessaire de profiter un maximum de ce voyage et pour se faire de définir ce qui est véritablement important pour soi !
À la fin de sa vie, il se retrouva seul, non qu’il n’avait pas eu d’amis, il avait même formé une magnifique famille avec la femme qu’il a toujours aimée. Mais il n’avait jamais le temps, jamais le temps pour les sorties, les dîners, les vacances avec les enfants. Il devait travailler pour atteindre ses objectifs et une fois ceux-ci atteints, son chef lui en fixait d’autres beaucoup plus hauts. Il était fidèle, engagé dans cette entreprise, fidèle à son patron qui était devenu un « ami », son « seul ami ». Puis il devint malade, très gravement malade, il ne pouvait plus rester chez lui et fut hospitalisé. Sa famille venait le voir malgré tout, son « ami » lui n’avait pas le temps, même envoyé un texto, il ne pouvait pas les réunions s’enchaînaient au travail.
Lorsqu’il partit, sa famille lui organisa une magnifique cérémonie de funérailles, son « ami » devait intervenir pour faire un discours, mais il ne put, car à son tour n’avait pas le temps.